Je définirais tout de suite mon public cible.
Quand je me suis lancée, je m’adressais un peu à tout le monde. Je voulais juste avoir des contrats pour avoir une rentrée d’argent. Je ne m’étais jamais arrêtée sur quel(s) type(s) de projet étaient les plus rentables et sur lesquels je préférais travailler.
Avoir un public cible bien défini permet d’être plus claire dans mon offre de services, m’adresser aux bonnes personnes dans mes communications et organiquement attirer ma clientèle idéale.
Je n’accepterais pas n’importe quel mandat.
Dans ma première année en tant que développeuse Web WordPress, j’ai fait des présentations Prezi, de la rédaction d’infolettre, de l’intégration e-learning sur Articulate Storyline, de l’intégration Web sur SiteCore… entre autres. Il y a une incohérence hein?
Avoir un portfolio bien garni est super important, particulièrement la première année. Et pour ça, il faut que je puisse y mettre des projets alignés avec mon offre de services.
Je n’accepterais pas de négocier mon taux horaire.
Déjà que je ne chargeais (vraiment) pas assez cher, c’est arrivé de me faire convaincre de revoir mon taux horaire à la baisse. J’avais le syndrome de l’imposteur dans le piton, donc c’est sur que j’ai accepté.
En fait, je me suis vite rendue compte que ces clients à taux horaire réduits prenaient la place dans mon horaire au détriment de clients qui étaient prêts à me payer à mon juste prix.
J’établirai mes limites dès le départ.
J’ai passé ma première année à culpabiliser quand je ne travaillais pas et à culpabiliser quand je travaillais trop. Ça m’a pris quelques temps à trouver une balance viable, et c’est surtout parce que je ne mettais pas mes limites.
J’ai fait des meetings aux petites heures du matin quand j’étais en Asie, j’ai accepté des mandats rush au détriment de mon sommeil, j’ai donné mon numéro de cellulaire pour être joignable en tout temps (mon cellulaire est souvent sur Ne pas déranger quand je travaille)… Pas pour moi!
J’ouvrirais mon compte pro sur les réseaux sociaux tout de suite.
J’ai ouvert mon compte Instagram pro en 2023… et c’est là que je crée le plus de relations d’affaires! Si j’avais commencé à bâtir une petite communauté quand j’ai commencé mes activités il y a 8 ans, j’aurais probablement accumulé beaucoup plus d’abonnés.
J’offrirais des forfaits de maintenance dès le départ.
Mon premier contrat de maintenance mensuelle, je l’ai signé en 2018 après qu’une cliente m’ait demandé si c’était un service que j’offrais… J’ai dit oui, je me suis mis des petits rappels dans mon calendrier pour faire ses mises à jour tous les mois, et je lui envoie une facture chaque année. Je l’ai jamais offert à tous les autres clients pour lesquels j’ai fait des sites avant 2024 (ouch).
Cette cliente, c’est ma plus ancienne encore active dans mon gestionnaire de projet (coucou Sophie)!
Je partagerais mes liens affiliés à mes client(s).
Ça fait DES ANNÉES que je recommande Rapidenet comme hébergeur et Elementor comme constructeur de page (pour ne nommer que ceux-là) et que je demande à mes clients d’ouvrir leur compte de leur côté… sans envoyer mon lien affilié.
Un lien affilié, ça permet de récolter une petite partie des ventes en commission, chaque année. Si j’avais fait ça depuis 2017, j’aurais accumulé un bon petit montant déjà. 🥲
Je demanderais un dépôt avant de commencer le travail.
Ça permet non seulement de sécuriser le paiement des heures travaillées advenant le cas où le projet tombe à l’eau, mais aussi de filtrer naturellement les clients sérieux et réellement prêts à passer à l’action.
Leçon apprise à la dure. 😭
J’écouterais plus ma petite voix intérieure et je n’ignorerais pas les 🚩🚩🚩
TOUTES les fois où j’ai hésité à prendre un projet je l’ai regretté. Soit parce que la vibe entre nous était bizarre, ou que le projet manquait d’organisation, ou que je me faisais remettre en question sur toutes les minutes que je chargeais même si mon estimé avait été approuvé… pour ne nommer que ceux-là.
Maintenant, je suis toujours super excitée à l’idée de débuter un projet ou une collaboration, et ça se passe comme un charme.